C’est la découverte un peu folle. Un catalogue, un cadeau de ma grand-mère et un nom : Jules-Louis Machard, grand peintre portraitiste du XIXe siècle.
Jules-Louis Machard, artiste-peintre portraitiste (1839-1900), né à Sampans dans le Jura.

Jules-Louis Machard, artiste-peintre portraitiste (1839-1900), né à Sampans dans le Jura.

Un scénario qui ressemble au film « La venue de l’avenir », de Cédric Klapisch sorti en mai dernier. Tout comme son héros, moi, jeune photographe en 2025, je découvre que l’un de mes plus lointains ancêtres, était un grand peintre portraitiste parisien il y a 150 ans ! 
Jules-Louis Machard (1839-1900), voilà sa petite bouille, grand prix de Rome en 1865, médaillé au Salon des artistes français en 1872, il se fait connaître grâce à son portrait de Tony Robert-Fleury, un autre grand peintre de son époque. 
Ça n’a l’air de rien, mais regardez les ombres, le soin accordé à la lumière et la brillance dans le regard. Son regard justement, vous voyez comme le modèle nous dévisage… 
Ça ne vous rappelle rien ? 
Eh oui ! C’est la même technique utilisée par Léonard de Vinci pour peindre la Joconde, soi « l’effet Mona Lisa » ! Peu importe l’angle, vous avez toujours l’impression que le modèle vous regarde fixement.
Bien joué, pépé ! (En vrai, j’ai le droit).
Ce passé, son passé, je l’ai découvert grâce à un catalogue, rédigé en 1997 (ça date un peu) par la commune de Sampans, dans le Jura. Là où il est né il y a 186 ans. Pas loin de Dole, là où je naquis, il y a 26 ans… 
Et c’est ma grand-mère qui me l’a transmis quand je suis devenu photographe. C’est une véritable mine d’or, avec sa généalogie, l’histoire de ses parents, grands-parents… Ses principaux portraits. Dont celui de sa propre femme… Pourquoi ils ne donnent pas son prénom ?

Portrait "Madame Jules Machard"

Bon il y a quelques anecdotes bizarres, comme quoi « il fut », je cite, « surnommé ‘le beau Matho’ par les demoiselles qui s’arrachaient sa compagnie tant la présence de notre charmant et éloquent jeune homme était appréciée dans les soirées de Besançon. » Un « beau Ma'charo », j’ai plutôt l’impression ! Mais c’était une autre époque ! (En vrai, j’ai encore le droit, c’est pépé.)
Mais surtout je trouve ce livre vraiment cool. Grâce à lui, j’ai remis la main sur une vieille
« photo de classe » quand il était à l’école de Rome à la Villa Médicis. Et il pose à côté d’un autre artiste, potentiellement un autre ancêtre de l’une de mes amies très chères.
Merci infiniment à la commune de Sampans d’avoir réalisé ce travail de mémoire et d’honorer cet ancêtre. Merci mamie de me l’avoir transmis. Et bravo pépé ! Je suis fier de cet héritage qui me booste à être photographe portraitiste !  
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