C’est à 15 ans que mon père m’a offert mon premier appareil photo — un Canon EOS 1200D avec un 18-55 mm — après un beau caprice, il faut l’avouer. Le premier appareil d’une longue série. Ce jour-là, j’ai attrapé le virus de la photo, pour ne plus jamais le lâcher.
Depuis, je photographie ce que je vois, ce qui me bouleverse, ce qui me dépasse : manifestations étudiantes, gilets jaunes, émeutes, crises agricoles, campagnes électorales, déplacements ministériels… Mon boîtier a vu passer le feu, la colère, les larmes.
Photographe, je le suis devenu d’abord pour servir mon premier métier : journaliste.
Que ce soit pour Rue89 Strasbourg, Radio France (France Inter, France Info, France Bleu), des titres locaux ou en indépendant à Paris, la photographie a toujours été une extension de ma plume. Une manière d’éclairer, de témoigner, de raconter autrement.
Que ce soit pour Rue89 Strasbourg, Radio France (France Inter, France Info, France Bleu), des titres locaux ou en indépendant à Paris, la photographie a toujours été une extension de ma plume. Une manière d’éclairer, de témoigner, de raconter autrement.
J’aime autant l’image que les mots. J’ai toujours cru en ce vieil adage : « Une belle image vaut mille mots. »
Mon appareil photo, c’est aussi mon compagnon de route : des fjords de Norvège aux lacs d’Écosse, des nuits berlinoises au désert libanais, en passant par les sommets alpins. Partout, je photographie les rencontres croisées sur le chemin.
Mon appareil photo, c’est aussi mon compagnon de route : des fjords de Norvège aux lacs d’Écosse, des nuits berlinoises au désert libanais, en passant par les sommets alpins. Partout, je photographie les rencontres croisées sur le chemin.
Mais c’est à l'école du terrain et de la photographie-filmage - la meilleure selon les anciens - que j’ai vraiment appris à devenir photographe portraitiste. Avant, je prenais des gens en photo. Aujourd’hui, je les capte. Je cherche à montrer, pas à figer.
Oui, je suis un créatif. J’ai une sensibilité, une fibre littéraire, et ce besoin de transmettre. Je le fais par les mots, et surtout par l’image.
Mon prochain projet ? Aucune foutue idée.
Pour l’instant, je me fonds dans le décor — discret, curieux, toujours à l’affût.
Comme un caméléon, prêt à capter ce qui vient.
Pour l’instant, je me fonds dans le décor — discret, curieux, toujours à l’affût.
Comme un caméléon, prêt à capter ce qui vient.
Valentin M., 26 ans, est photographe portraitiste dans le Jura.
Mon titre fétiche :